mercredi 26 août 2015

Montauk, the end

Pourquoi intituler ce billet "the end" ? Parce que c'est le dernier de notre blog de nos vacances sur la côte Est des Etats-Unis (on peut toujours vous en faire demain pour vous raconter la journée bagage ou la soirée à JFK mais ça risque d'être sans intérêt).

Nous repartons demain soir de New York avec le plein de surprises, de bronzage, de cartes postales, de casquettes de base-ball, de frayeurs (quelques unes qui semblent fort heureusement appartenir au passé) plein les bagages.

The end ? C'est aussi ainsi que les habitants des Hamptons surnomment Montauk. Parce que lorsque qu'on remonte en voiture Long Island, après Montauk, il n'y a plus rien que l'immensité de l'océan Atlantique et le tumulte des vagues.

Nous sommes tombés tous les cinq sous le charme de cette station balnéaire courue de bon nombre d'Américains, souvent surfeurs et quasi obligatoirement très aisés. Montauk, c'est quand même assez sauvage. Ici, on ne se prend pas la tête. Pas de chichis. On y mange son sandwich au homard ou au crabe sans se soucier de sa tenue vestimentaire. Ici, c'est cool.

A la plage, les Américains aiment avoir leur petit confort. Rien à voir avec ce qu'on a l'habitude de voir en France : les serviettes de bain étendues sur la plage ou les tapis en bois tressé qui vous filent mal au dos, quelques fauteuils de plage étant souvent réservés aux personnes plus âgées. Ici, on amène la glacière sur roulettes, les verres XXL en plastiques, les fauteuils de plage avec parasol intégré, les ballons, les planches de surf ou de body-board, le chien, le barbecue, etc. Bref, tout le confort nécessaire à une bonne journée de plage.

Devinez ce qu'ont fait les Bacbac ? Ils se la sont joués américains jusqu'au bout des ongles en adoptant les moeurs locales. Ces deux derniers jours, nous avons rempli le coffre de tout ça et avons été à Ditch Plains, l'une des plus belles plages d'East Hampton (ville où nous séjournons et commune sur laquelle se trouve Montauk, à 20 km à l'Est). Une plage côté Atlantique où les enfants se sont adonnés avec bonheur et délectation (et son sans un certain succès) aux joies du body-board. Allez, on avoue. Les parents aussi n'y ont pas résisté :-)









Sainte-Thérède de Lisieux mais de... Montauk





dimanche 23 août 2015

découverte... familiale



Après la découverte de nouvelles plages (dont celle de Hacabonacdont vous trouverez ci-après quelques photographies), la visite au centre commercial TANGER (un énorme outlet, i.e. un magasin d'usine de marques comme Nike, Levi's, Converse, etc. ), nous avons accueilli ce week end un petit cousin Maratray.

Antoine qui après avoir terminé ses études à Cardiff, au Pays de Galles, vient de décrocher son premier boulot dans le New Jersey où il s'occupe du développement de plusieurs clubs de football.

Même s'il vient juste d'arriver et commence juste à prendre ses marques, il est venu passer un petit week end avec nous, histoire de faire connaissance et de profiter des superbes plages des Hamptons.

Les garçons étaient ravis de découvrir leur grand cousin qui s'est vraiment investi auprès d'eux.

Nous en avons profité pour multiplier les parties de Times up et de Hedbanz (le jeu où il faut découvrir l'objet, l'animal ou l'aliment affiché sur son front).

Nous attaquons la dernière semaine de nos congés et avons bien l'intention de profiter à fond de nos quatre derniers jours ici avant le grand voyage de retour.





Les cousins Maratray/Baccuzat












la pêche est bonne

Vraiment très bonne

mardi 18 août 2015

A la découverte de Montauk


Aujourd'hui nous sommes partis à la découverte de la presqu'ile, enfin du bout de la presqu'ile : Montauk (du nom de la tribu indienne qui vivait paisiblement ici avant de se faire déloger par les envahisseurs au début du 17e siècle) et son phare.

Montauk diffère complètement de East Hampton et des villes croisées jusqu'à présent : acheter une maison ici coûte probablement aussi cher qu'ailleurs dans cette partie de Long Island mais c'est beaucoup plus simple et cela ressemble plus à une petite station balnéaire sans grandes constructions ni maisons bien léchées. Il y a quand même un hôtel très réputé. Si East Hampton a quelque chose de Deauville ou du Touquet, Montauk est probablement plus proche de St Jean de Luz. Ce n'est pas le même type d'élégance

Cela semble aussi être la capitale locale du surf - on croise quelques types en décapotables, Ferrari notamment, avec leur planche debout sur le siège passager avant, so chic. Surtout, à peu près toutes les boutiques sont dédiées à ce sport : vente ou location de planches, de planches de body-surf, T-shirts, caquettes, de wax, etc. Ici, un autre sport favori des autochtones est la pêche sportive. Comprenez, aller en bateau en haute mer et pêcher le thon, le requin (le mako semble être l'espèce la fréquente même si les grands blancs sont également là) et surtout l'espadon ou le marlin. Ces jours-ci, il y a justement une compétition de pêche au requin.

Montauk, dans un passé plus lointain, a aussi été (comme toutes les villes ou villages de ce coin-ci du comté de Suffolk) le port d'attache de nombreux baleiniers. Jusqu''au 19ème siècle environ (dans le phare il y a quelques exemplaires de harpons, accompagnés de photos de l'époque). C'est d'ailleurs ce qui a fait la fortune de nombreux pêcheurs (c'était le cas aussi à Boston). Dans de nombreuses grandes villes d'Amérique, avant l'apparition du gaz, l'éclairage public se faisait grâce à de l'huile de baleine.

Au bout de la presqu'ile : le phare construit en 1796 et "illuminé" jusqu'à il y a encore quelques années grâce à un mécanisme de lentilles et d'ampoules inventé par un ingénieur français : Fresnel.  Honnêtement, nos n'en avions jamais entendu parler avant. Evidemment nous n'avons pas résisté à l'envie d'y grimper (ce qui se fait de manière très organisée : par petit groupe de 5 -10 personnes car l'espace en haut est tout petit). Ce n'est pas non plus le phare de la baleine de l'île de Ré. Ici, pour des raisons de sécurité - sait-on jamais si un touriste tentait de se jeter par dessus bord de tout là-haut - on a juste le droit de pointer le bout de son nez en dehors du phare mais pas de faire le tour du garde-fou. 

Après retour à la maison, lunch ombragé dans le jardin et ses cardinaux et découverte, en fin d'après midi, une fois que le soleil tape moins fort, d'une nouvelle plage (on nous étions - comme d'habitude - seuls). On n'a pas à se plaindre, quoi !


le phare de Montauk





North West Harbor







lundi 17 août 2015

La douce vie dans les Hamptons...


Depuis notre arrivée à East Hampton nous prenons petit à petit un rythme de vacances : petites grasses matinées pour certains et plus longues pour d'autres (je me comprends), sport pour les garçons (définitivement mûrs pour le base ball) et gym pour les grands (si, si Clémentine a essayé ) lecture pour tous, devoirs de vacances tant bien que mal,  cuisine et ... plage.

Nous avons vraiment beaucoup de chance car si la maison est vraiment au milieu des bois (nous sommes entourés de chênes et d'animaux de toute sorte), la mer n'est qu'à quelques minutes de voiture et quelle mer !

Au début, nous avons eu quelques difficultés pour nous orienter et trouver les plages accessibles avec notre sticker (en effet, les parkings sont réservés en priorité aux titulaires d'autorisations spécifiques du moins avant 18 heures, en clair, les résidents) mais désormais nous sommes rodés.

Nous avons donc le choix entre la façade atlantique, fraiche et tonique, et la baie plus calme et tellement adaptée pour nos enfants qui, du fait de l'absence de grosses vagues, ne risquent vraiment rien.

Dans tous les cas, le we étant désormais terminé, les plages sont presque désertes.

Elles sont vraiment sublimes.


Two hollow beach (Atlantique)
Two hollow beach sur la façade atlantique
Notre ami le "dindon"
Les cardinaux (mais pas de Saint Louis)

Sammy's beach (baie)


un animal non identifié
Y'en a qui reprennent du poil de la bête

Trop dure la vie...



une bichette au bord de la plage, spéciale dédicace à GS (ici c'est un paradis pour toi)

jeudi 13 août 2015

Le choc des cultures

Mercredi, dernier jour à New York. Ce matin, nous devions rendre notre appartement de Williamsburg pour 11 heures AM comme on dit ici. L'après-midi de libre ? Une voiture (on ne vous a pas dit, un vrai taudis, mais nous en reparlerons) à notre disposition ? Avant de prendre la route des Hamptons, nous nous sommes dits, suivant les conseils judicieux d'un certain Jean-Marc D., merci à lui, que ç'eut été bien dommage de ne pas faire une petite halte à Coney Island. "Coney Island est une ancienne île devenue péninsule et située à l'extrême sud de l'arrondissement de Brooklyn, dans la ville de New York", nous apprend Wikipédia. C'est un quartier populaire. Russes, Ukrainiens (c'est l'endroit où a été tourné Little Odessa, Juifs séfarades, Chinois, Porto-Ricains, Mexicains, Syriens plus récemment... De nombreuses communautés y vivent. Coney Island abrite surtout un gigantesque Luna Park. A côté, la foire du Trône, c'est de la rigolade. Tout est bon pour vous y faire dépenser vos billets verts. Les attractions sont hors de prix (on y a accès l'achat de crédits). Nous nous sommes ainsi délestés de 100 $. Et encore, comme nous faisons attention à ce qu'Arthur mange, nous avions préparé nos propres sandwichs. Ce qui nous aura épargné d'engloutir les hot-dogs spongieux de graisse qu'on mange ici dans les fast-foods se trouvant entre le parc et la plage. Coney Island, c'est beaucoup de bruit, un soleil de plomb et une forte odeur de gras, omniprésente. C'est l'Amérique de base. 
















Tout le contraire des Hamptons, où nous sommes arrivés hier soir. Là, nous sommes parmi les élites. La moindre bicoque se vend un "petit" million de dollars. Et encore, ça ne sera guère mieux qu'un cabanon. Pour une belle baraque avec piscine, comptez deux à trois fois plus. Ici, pas de fans de base-ball promenant leur pit-bull avec la casquette de Yankees de New York, des tongs et un short. Ici, c'est plutôt bermuda, chaussures bateau et polo (bien repassé, hein !) avec les Ray-Bans et le labrador au bout de la laisse . Vous connaissez la série "Revenge", sur Canal plus ? Non pas que ce soit une bonne série TV, néanmoins, jetez-y un coup d'oeil et vous comprendrez. Dans les Hamptons, les milliardaires sont entre eux. C'est un vrai cocon de la jet-set new-yorkaise. Dans les rues, un indice ne trompe pas : on voit plus de voitures de marque allemande (et pas de la vulgaire Volkswagen, sans doute trop cheap). De la décapotable, du coupé, de la berline familiale, de gros SUV. Il y en a pour tous les goûts. Les Américains d'ici ne roulent pas "made in the USA". Les plus désargentés roulent japonais. Toyota, de préférence. Bref, c'est un peu dis moi dans quelle voiture tu roules, je te dirai qui tu es. Evidemment, pour "protéger" tout ce petit monde, il faut des policiers. Cela tombe bien, ici, ils sont légions. Et d'après le couple Moulin (nos gentils docteurs de dimanche dernier), ils sont "mean". Comprenez pas tendres avec les "envahisseurs", lesquels sont nombreux pendant l'été. Ce jeudi matin, nous sommes allés, en bons américains, faire nos courses de nourriture au "Mall" voisin. C'est à 18 km. Nous avons mis plus d'une demi-heure pur y parvenir. La circulation dans les Hamptons, en juillet et août, est un enfer. Mais nous sommes plutôt bien lotis. Comme nous avons échangé notre maison avec des locaux, nous avons droit aux mêmes privilèges que ces derniers. Carte de stationnement résident, accès gratuits aux parkings des plages locales, etc. 

La maison où nous résidons se trouve dans East Hampton, quasiment à la pointe de Long Island, juste avant Montauk, la dernière (et très chic) station balnéaire quand on va vers l'Est. Nous sommes au milieu des bois. Daims, biches sont fréquents, paraît-il, dans le fond du jardin. Génial pour les enfants qui, entre deux parties de base-ball ou de foot US, sont à l'affût dans le jardin dans lequel trône un énorme trampoline qui fait la joie de tous. La maison est très bien, grande, spacieuse et confortable. Il y a juste une petite chose qui nous chagrine, et pas des moindres : nous avons échangé notre maison avec des Américains peu regardants sur le ménage. Les Français qui étaient là avant nous nous avait prévenus. Nous nous étions dits que nous jugerions sur pièce et sur place bien qu'à la vue de l'intérieur de la voiture, il fallait effectivement s'y attendre. Quand on songe que ces deux derniers mois, nous avons joué les fées du logis pour leur laisser la maison de la rue Crémieux propre comme un sou neuf, nous avons un peu les "boules". Ce n'est pas la fin du monde (après tout, on est en vacances), mais c'est dommage. Mis à part ce détail, ce serait parfait ! Si nous échangeons la maison à nouveau les prochaines années, assurément, nous serons plus vigilants sur cette question ! 

Notre "cabane" au fond du jardin jusqu'au 28 août